Les canalisations à base de béton de soufre THIOTUBE® résistent aux acides de pH 0 à 12, l’assemblage l’étant de pH 1 à 12. En témoignent les tests les plus extrêmes auxquels le béton de soufre a été soumis pendant 7 ans, tant en laboratoire qu’en pratique.

Pour vérifier sa résistance à la corrosion par l’acide sulfurique biogène, le béton de soufre a été testé selon le protocole de dégradation accélérée TAP (UGent – Laboratoire Magnel – Prof. Dr. Ir. N. De Belie). Des échantillons ont ainsi été retournés continuellement pendant 6 semaines dans un bain contenant un milieu corrosif, comme de l’acide lactique. Les échantillons ont régulièrement été brossés pour simuler une contrainte mécanique, ce après quoi la zone qui avait réagi était retirée pour exposer à nouveau le matériau intact au milieu corrosif. Cette méthode permet de visualiser une dégradation accélérée. Ces tests TAP constituent une référence pour contrôler la résistance du ciment à la corrosion par l’acide sulfurique biogène. Les matériaux contenant du béton de soufre ont été exposés aux acides suivants : lactique, acétique et sulfurique. Aucun des échantillons exposés n’a présenté de corrosion.

Centre de recherche : Labo Magnel (BE – UGent)

Testé suivant : les tests TAP par la Prof. Dr. Ir. Nele De Belie

Le béton de soufre est hydrophobe et imperméable. Ce matériau se distingue par une absorption très limitée de l’eau qui se situe entre 0,2 % en 0,5 %. Ces chiffres sont très bas si l’on compare au béton de ciment dont les valeurs oscillent entre 3 et 8 %. Cette absorption très restreinte protège le matériau contre l’infiltration de toutes sortes de liquides et contre les dégradations qui y sont liées comme en cas de gel puis de dégel. Ce matériau convient donc parfaitement aux applications où l’absorption d’eau est exclue (par exemple pour des contrepoids de caténaires ferroviaires).

Centre de recherche: SGS Intron (NL)

Testé suivant les normes : NEN EN 12350-2 : 2000 (absorption d’eau) et NEN EN 1339 cycles gel/dégel)

Quelle est la différence d’absorption d’eau entre le béton de soufre et le béton classique ?

Le béton de soufre a subi des tests de résistance à la compression, à la traction, au module d’élasticité dynamique E et à la déformation (1 an), dans une échelle de température allant de 20 à 80°C, afin de contrôler le niveau de prestation en cas d’utilisation à des températures ambiantes élevées, de contact avec des liquides à températures élevées etc.

Les tests montrent que le béton de soufre, en cas d’exposition prolongée ou de décharges maximales jusqu’à 80°C, conserve encore 95 % de sa résistance initiale. Au-delà de 80°C, les propriétés mécaniques commencent à diminuer avec les variations de température répétées. Des températures occasionnellement plus élevées sont admissibles si elles sont de courte durée ou de nature transitoire.

Centre de recherche : SGS Intron (NL)
Testé suivant les normes : NEN-EN 12390-3, NEN-EN 12390-6 et NEN-EN 1992-1-1

Une succession de variations de température importantes n’accélère pas la dégradation des performances du matériau. C’est ce que montrent les tests effectués lors de cycles de 150 jours à des températures comprises entre -20°C et 60°C, combinés à une humidité relativement élevée.

Les tests effectués par le spécialiste de la sécurité incendie WRF à Gand, en Belgique, montrent que le béton de soufre peut être classé dans la classe d’incendie A2. Cela signifie que le matériau est pratiquement incombustible. Il ne fond qu’en surface. Les agrégats sous-jacents ne permettent pas aux points de pression chauds de pénétrer plus profondément.

Centre de recherche: SGS Intron (NL)

Testé selon: SQD (selon le décret néerlandais sur les matériaux de construction)

Quel est l’impact d’un objet métallique de 1 kg chauffé (280°C, 405°C et 625°C) sur un élément en béton de soufre ?

Les canalisations d’assainissement THIOTUBE® et leurs systèmes de raccordement sont étanches à 1 bar. Comme le béton de soufre (=THIOCRETE®) n’absorbe pas l’eau, les propriétés physiques, mécaniques et chimiques du produit sont conservées à 100 %.

Centre de recherche : interne

Testé suivant : test d’étanchéité prévus dans la NBN EN 1916

L’écoulement d’eaux usées contenant des matières potentiellement abrasives (sable, pierres, etc.) peut être très éprouvant pour la surface des parois des produits utilisés. La résistance à l’abrasion peut être mesurée à l’aide du « canal basculant de Darmstadt » conformément à la norme DIN EN 295-3. Avec ce dispositif d’essai, des éprouvettes en forme de demi-tube sont remplies d’eau et d’une certaine fraction de gravier. L’échantillon est ensuite secoué à un angle de 2 x 22,5°, ce qui simule un effet d’abrasion accéléré dans la zone centrale de l’échantillon. Ce mouvement est répété jusqu’à 400 000 cycles afin de mesurer l’abrasion de la surface de la paroi. Le béton de soufre a passé ce test et présente des résultats similaires à ceux du béton, avec une première phase d’usure de la fine membrane de soufre suivie d’une seconde phase où la présence de granulats durs sur la surface libérée inhibe fortement l’abrasion. Dans le cas de l’argile vitrifiée, la première phase est plus longue en raison de l’application d’une couche de glaçure supplémentaire. Cependant, une fois celle-ci enlevée par ponçage, la perte de matériau augmente plus rapidement qu’avec le béton ou le béton de soufre.

Centre de recherche: intern

Testé suivant: Test Darmstad conformément à la norme DIN EN 295-3